Saint Nicolas
Les origines de cette église remontent à la formation de la ville de Bruxelles, au 11, 12ième siècle. De la chapelle primitive dirigée par les commerçants et dédiée à leur Saint favori, Saint-Nicolas, l’évêque de Myre en Turquie, il ne reste rien. On reconnaît tout de même encore quelques vestiges de l’ancienne église romane, c’est-à-dire l’entrée et certaines colonnes de la nef. Cette église a été sévèrement endommagée par la chute de la tour en 1367. L’église fut ensuite reconstruite.
La structure intérieure est surprenante: le chœur prolonge en oblique la nef centrale. Le chœur est ce qui subsiste de plus ancien: il date de 1381.
L’église fut endommagée durant les troubles religieux de 1579 qui conduisirent à la séparation des Pays-Bas méridionaux catholiques d’avec les Provinces-Unies du nord. Un siècle plus tard, de nouveaux dégâts furent occasionnés par le bombardement de Bruxelles par les français en 1695. À cette occasion, la tour fut détruite pour la seconde fois, les cloches à moitié fondues par le feu étant tombées et ayant écrasé les étages inférieurs. Le clocher, incapable de supporter le poids du carillon de treize cloches qu’on venait d’y réinstaller, s’écroula en 1714. La façade principale fut reconstruite en 1956.
Dans l’église vous pourrez notamment admirer la très belle châsse des martyrs de Gorcum (Pays-Bas). De nombreux tableaux de maîtres ornent les murs de l’église. Les confessionnaux, la chaire de vérité en style Louis XVI , de la fin du XVIIIe siècle, la grille et les stalles du chœur (XVIIIe siècle) sont d’autres œuvres d’art qui valent le détour.