Cathédrale des SS. Michel et Gudule
(Place Sainte-Gudule-1000 Bruxelles, proche de la Gare Centrale)
Dès le 9ième siècle existait à cet emplacement un lieu de prière dédié à Saint-Michel. Au 11ième siècle il fut remplacé par une construction romane qui fut élevée au rang de collégiale en 1047. Les vestiges de cet édifice sont encore visibles actuellement, y compris les vestiges de la crypte romane, qui est la plus ancienne construction du centre-ville.
Après la translation des reliques de Sainte-Gudule, elle reçut le double nom de « Collégiale des Saints Michel-et-Gudule ».
La première pierre de l’actuel édifice gothique fut posée en 1226. Il faudra encore 250 ans avant de pouvoir y mettre la touche finale.
Ce qui eut comme conséquence favorable que cet édifice présente actuellement un éventail des différentes phases du gothique. Les siècles suivants ont vu se succéder différentes interventions de rénovations et de restaurations importantes.
Les dernières années du 20ième siècle (1983-2000), l’église a subi une restauration de grande envergure avec tout le respect pour l’authenticité historique des constructions du Moyen Age.
La cathédrale des Saints Michel et Gudule a ainsi retrouvé toute sa splendeur d’antan. En février 1962, lors de la création du Diocèse de Malines-Bruxelles, la collégiale prit rang de cathédrale et elle est actuellement, avec la cathédrale St Rombaut, le siège de l’archevêché de Malines –Bruxelles.
La cathédrale des Saints Michel et Gudule offre à ses visiteurs l’image d’un monument purement gothique au point de vue architectural, avec un décor renaissance, baroque, classique et moderne qui ne peut que susciter l’admiration et l’émotion de ceux qui la regardent.
Vous pourrez y admirer beaucoup de pièces d’art, parmi lesquelles : des vitraux des 16ième, 17ième et 18ième siècles, une très belle chaire de vérité (1699) de l’artiste Verbruggen, des peintures de Michiel Coxcie, des sculptures baroques de Duquesnoy et Faid’herbe, des monuments funéraires et dans le trésor de nombreux objets liturgiques.